Communistes de l'IUT Orsay

Elle traitera de la Commune de Paris et de la résonance de ses choix  jusqu'à aujourd'hui.
Notre conférencier sera  Georges BEISSON.

Voici le résumé de son intervention, rédigé par lui-même.
Après le siège de Paris par les Prussiens pendant l'hiver qui le précède, le printemps 1871 a vu éclore et mourir la Commune.
Pendant un peu plus de deux mois, les Parisiens ses ont affranchis des contraintes que leur infligeait l’État bourgeois, État dont l'essence même est de n'être au service que des seuls possédants. Ils ont pu faire l'expérience d'une démocratie véritable et esquisser  des réformes politiques, économiques, sociales, culturelles ... qui nous paraissent d'une remarquable modernité, non seulement pour 1871 mais encore aujourd'hui. Ce que voulaient les Communards, c'est une "République sociale universelle" formée d'une fédération de communes autonomes, assurant à tous "liberté, égalité, fraternité" et "luxe communal".
Tout cela était une monstruosité inacceptable pour les bourgeois : ils anéantirent la Commune après un deuxième siège bien plus destructeur que le premier et une Semaine voulue systématiquement sanglante.
Pourtant, la Commune n'est pas morte ! ni pour la classe dominante qui souhaiterait  toujours pouvoir en effacer la mémoire, ni pour les classes populaires qui peuvent s'inspirer encore de beaucoup de ses idées.